[ Un réalisateur, des films … ]
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Dublin films accompagne depuis plus de dix ans de nombreux auteurs-réalisateurs en France et dans le monde. Nous défendons la singularité et la diversité des points de vue et nous privilégions des films engagés autour de réflexions sociétales et politiques. Aujourd’hui, alors que notre catalogue s’étoffe, nous souhaitons que nos films rencontrent leur public sur la durée. Nous mettons ainsi en place un rendez-vous qui se propose de mettre en lumière chaque mois l’univers d’un réalisateur avec lequel nous travaillons.
Ce rendez-vous sera décliné par la présentation d’un film de ce réalisateur (le cas échéant mis en ligne sur notre plateforme VOD), par quelques mots de sa part et une sélection de trois films qui l’ont inspiré dans son parcours.
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Un réalisateur – Jonathan Millet
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Ce mois-ci, nous commençons notre série avec Jonathan Millet.
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Jonathan est né à Paris. Après des études de philosophie, il part de longues années filmer des pays lointains ou inaccessibles pour des banques de données d’images. Seul avec sa caméra, il traverse et filme une cinquantaine de pays (Iran, Soudan, Pakistan, toute l’Amérique du Sud, le Proche-Orient, l’Afrique de long en large).
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Il réalise ensuite des courts-métrages de fiction, sélectionnés dans de nombreux festivals (Clermont Ferrand, Palm Springs, Pantin…).Il réalise également un premier long-métrage documentaire Ceuta, douce prison sorti au cinéma en 2014.
Avec Dublin Films, il a réalisé La veillée (fiction, 51‘), La disparition (documentaire, 57‘) et il développe actuellement un long-métrage documentaire au Tadjikistan.
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Nous venons d’achever La disparition, un documentaire tourné l’an dernier au cœur de l’Amazonie.
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Dans le nord du Pérou, au plus profond de la jungle amazonienne, Amadeo est le dernier Taushiro. Il est âgé, son corps est fatigué, il sait qu’il va bientôt mourir. Nous le suivons dans sa solitude et ses rituels. Il utilise sa langue native pour parler aux arbres, aux esprits des animaux qu’il chasse et à son frère décédé il y a des années.
En le suivant au plus près, le film laisse à penser un récit plus grand : la destruction de l’Amazonie, la disparition des peuples indigènes et de leurs cultures.
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Quelques mots de Jonathan :
La disparition est le récit de la plus profonde des solitudes, du lent évanouissement d’un monde. Le film témoigne pour moi d’une bifurcation vers un territoire formel qui m’exalte et me saisit en tant que spectateur : le sensoriel.
J’ai pris comme boussole les détails mésestimés, les gestes oubliés, ceux qui révèlent le sensible, qui amènent le spectateur à renouveler son regard et son rapport au temps, ceux qui hissent la dimension poétique.
Alors la tragédie naît des images. Ce qui a lieu ici devant nous – même la plus simple des actions – se produit peut-être pour la dernière fois.
La disparition ayant été terminé au début du printemps, nous attendons les premières réponses des festivals internationaux et nous cherchons un distributeur pour une sortie du film dans les salles françaises.
Voici la bande-annonce en exclusivité :
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La veillée, Les solitaires
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La Veillée fut la première collaboration entre Jonathan Millet et Dublin Films. Ce moyen-métrage a été tourné en 2016 dans les Alpes, avec Natacha Lindinger, Joana Preiss, Sylvie Granotier et Maud Wyler.
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Là-bas, dans son village sous les montagnes, le vieil homme est mort. Le visage radieux et le corps paisible, on l’a allongé sur le lit. Alors tous viennent autour du corps. Trois jours durant, ils parlent, boivent, pleurent, se disputent et se souviennent…
Et puis aussi ils rient.
Diffusé sur Arte en décembre 2017, le film a ensuite circulé en salles au printemps 2019. Aujourd’hui le film est disponible sur notre plateforme VOD. Il a également été sélectionné par Arte boutique depuis le 12 mai.
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Nous travaillons aujourd’hui sur Les solitaires , un nouveau projet en développement.
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Le film est un périple à travers les vallées montagneuses du Tadjikistan. Bakhtiar, un jeune de la capitale, missionné pour apporter l’électricité dans un village reculé, se retrouve confronté à des modes de vies traditionnels qui vont le bousculer profondément et qui sont eux-mêmes sur le point d’être bouleversés.
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Chaque mois nous vous présentons donc une sélection de trois films, choisis par notre réalisateur.
Ce mois-ci, Jonathan nous fait trois propositions de films qui “chacun à leur manière ont exploré l’envoûtement par les sens” :
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Broadcast Club – 2009 – France
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Merci aux partenaires qui nous ont soutenu pour porter
les films de Jonathan Millet :
le CNC, la Région Nouvelle-Aquitaine, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Procirep, l’Angoa, Arte, Kanaldude, Macarena +, Alca Nouvelle-Aquitaine.
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