Le jury a été fortement convaincu par le film dont voici le discours :
Dans la langue hébraïque, le sheol désigne le lieu où la mort précipite les vivants. Le film d’Arnaud Sauli nous précipite, nous vivants, à Sobibor, l’un des trois camps destinés à l’extermination des Juifs de Pologne. En 88 minutes, l’indicible devient perceptible, sinon visible : les images ne frappent que par leur pudeur ; les témoignages se succèdent sans recours à la narration ; le montage brille par son intelligence. Le film se déploie d’abord dans l’espace : grâce au travail des archéologues, on saisit ce que furent l’organisation et le fonctionnement du camp rasé par les Nazis en 1943. Car il ne suffisait pas de prendre des millions de vies ; il fallait aussi faire disparaître des millions de morts. La négation du génocide est inscrite dans le projet génocidaire. En fouillant à Sobibor, les archéologues nous rappellent ainsi ce qui est la vocation même de leur discipline : faire émerger, en tout lieu et de toute époque, les vestiges d’une réalité qui nous serait autrement inaccessible. Mais le film d’Arnaud Sauli se déploie aussi dans le temps : il est alors question de la participation des Polonais au génocide, de leur implication dans le pillage du camp après la guerre, et des dispositifs légaux mis en place par le gouvernement actuel pour empêcher l’évocation de tels faits. On découvre aussi un musée dont la fonction officielle semble être de mettre le génocide à distance, alors que l’archéologie et le cinéma concourent à nous rendre ses vestiges accessibles, manifestant par là notre immédiate proximité avec les bourreaux et leurs victimes. Le film d’Arnaud Sauli est donc remarquable, nécessaire et courageux. C’est un honneur que de pouvoir lui remettre ce prix.
Réalisateur: Arnaud Sauli
Production déléguée : Dublin Films
Avec le soutien du CNC (FAI écriture et développement, FSA), de la Région Nouvelle-Aquitaine (écriture, développement et production), Claims Conference, France 3 (L’Heure D, France 3 Nouvelle-Aquitaine), Fondation pour la Mémoire de la Shoah et Procirep-Angoa (Développement et Production).
Le SFCC de la critique récompense le meilleur premier et second film et permet de mettre en valeurs les nouveaux talents et cette année. Le prix est décerné par un jury composé de trois journalistes membres du Syndicat de la critique ✨
Cette année, le jury était composé de Bénédicte Prot : (journaliste critique de cinéma – Cineuropa.org, FRED.fm, Radio Néo et Culturopoing.com), Boris Szames(journaliste critique de cinéma – Doolittle Magazine, So Film et rédacteur en chef de Gonehollywood.fr) et Bruno Deruisseau(journaliste critique de cinéma – Les Inrockuptibles).
Bravo à l’équipe du film et merci au jury ! 👏
Production déléguée : Desvio Visual (Colombie) Coproduction : Monogram Film (Roumanie), Dublin Films (France), Amerikafilm (Allemagne)
Avec le soutien de Proimágenes Colombia (FDC), Centre National du Cinéma Roumain, IDFA Bertha Fund Europe, Région Nouvelle-Aquitaine, World Cinema Fund, SRTv – National Romanian Television, Comisión Fílmica de Medellín, Tribeca All Access, Kanaldude et TV7 Bordeaux.
La réalisatrice Isabelle Solas est en Argentine pour accompagner la diffusion son film Nos corps sont vos champs de bataille, où le film a été tourné.
Le film sera projeté mercredi 29 mars à 19h à la Facultad de Artes à l’Universidad Nacional de La Plata. La projection sera suivie d’une discussion avec Isabelle Solas et Claudia Vasquez Haro, activiste trans et protagoniste du film.
À l’occasion de la journée internationale pour la visibilité trans, une projection est organisée le lundi 3 avril à 18h au Salón de Adum, Roca 3865, Asociación de Docentes Universitarios de Mar del Plata.
Dans le cadre de la Nuit des Idées :
– Jeudi 30 mars à 19h au Mercato de frutos culturales à Rosario, suivie d’un débat avec Héctor “Nene” Molina et Isabelle Solas
Diógenes de Leonardo Barbuy a fait sa première mondiale mardi dernier au Festival de Málaga, dans la compétition Zonazine. Il est reparti avec deux prix : le Biznaga d’argent du meilleur film ibéro-américain et le Biznaga d’argent du meilleur réalisateur pour Leonardo Barbuy ! 🏆
Félicitations à toute l’équipe du film et merci au jury du festival 👏
Production déléguée : Mosaico Productora (Pérou) Coproduction : Dublin Films (France), La Selva Cine (Colombie)
Dans les Andes péruviennes, deux jeunes enfants sont élevés dans l’isolement par leur père, un peintre héritier d’une tradition ancestrale, les Tablas de Sarhua. Il troque son art au village en échange de produits de première nécessité, tandis que ses enfants l’attendent, surveillés par leurs chiens. Une série d’événements inattendus va transformer radicalement la seule réalité qu’ils connaissent et amener Sabina, la sœur aînée, à rencontrer son passé et sa culture.
Avec le soutien de DAFO – Fonds National Péruvien, Ibermedia, World Cinema Fund Europe et Aide aux Cinémas du Monde.
Long-métrage, fiction, 83′, 2021 Réalisateur : Juan Sebastián Mesa
Coproduction déléguée : Monociclo Cine (Colombie) & Dublin Films. Coproduction : RTVC Play (Colombie) et Amplitud (États-Unis) Programmation salles France : Esther C.
Synopsis : Jorge vit dans la ferme de café qu’il a héritée de son père. Il est le seul de sa génération à avoir choisi de rester à la campagne. Les fêtes populaires de son village approchent, annonçant les retrouvailles avec son ex-petite amie Andrea, qui revient de la ville. L’arrivée imminente de celle-ci commence à l’éloigner de sa cousine Rosa et à le déstabiliser physiquement et mentalement, l’éloignant de son travail dans sa plantation, alors que sa récolte commence lentement à être détruite par une maladie, la rouille.
Au cours du chaos des fêtes, Jorge fera l’expérience de la rencontre avec un monde qui lui est inconnu, comprenant au milieu des drogues et de la musique électronique que tout ce qui l’unissait à Andrea a déjà disparu. Seul le feu pourra réduire en cendres les fantômes de son passé et la maladie qui attaque ses cultures.
Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine (écriture et Fonds FILM Production), Proimágenes Colombia (FDC -développement et production) et FilMedellín.
Paris 23 mars à 20h au Cinéma L’Arlequin En présence du réalisateur et du producteur, David Hurst
Versailles 5 avril à 15h30 au Cinéma UGC Roxane, programmé par l’Association Culture & Cinéma 7 avril à 20h au Cinéma UGC Roxane, programmé par l’Association Culture & Cinéma
NORMANDIE
Caen 29 mars à18h10 au Cinéma Lux, avec le GNCR 30 mars à 19h20 au Cinéma Lux, avec le GNCR 31 mars à 13h30 au Cinéma Lux, avec le GNCR 1er avril à 16h10 au Cinéma Lux, avec le GNCR 2 avril 13h40 au Cinéma Lux, avec le GNCR 3 avril à 15h20 au Cinéma Lux, avec le GNCR 4 avril à19h40 au Cinéma Lux, avec le GNCR 5 avril à12h au Cinéma Lux, avec le GNCR 6 avril à20h15 au Cinéma Lux, avec le GNCR – en présence du réalisateur 8 avril à13h30 au Cinéma Lux, avec le GNCR 9 avril à19h10 au Cinéma Lux, avec le GNCR 10 avril à 19h45 au Cinéma Lux, avec le GNCR 11 avril à 15h10 au Cinéma Lux, avec le GNCR
Hauteville-sur-Mer 1er juin à 20h30 au cinéma de la Plage, dans le cadre de Coup de projecteur sur l’Amérique Latine 3 juin à 17h au cinéma de la Plage, dans le cadre de Coup de projecteur sur l’Amérique Latine
NOUVELLE-AQUITAINE
Aiguillon 3 avril à 20h30 auCinéma Confluent, dans le cadre de Les Rencontres Ciné Voyageur, avec CINA En présence du réalisateur
6 février au Ciné Nova, dans le cadre du Ciné Latino 7 février au Ciné Nova, dans le cadre du Ciné Latino 8 février au Ciné Nova, dans le cadre du Ciné Latino 10 février au Ciné Nova, dans le cadre du Ciné Latino
Nous sommes heureux d’annoncer que pas moins de 8 coproductions Dublin Films sont sélectionnées au FestivalCinélatino, 35ème rencontres de Toulouse qui se déroulera du 24 mars au 2 avril 2023 !
Diógenes de Leonardo Barbuy et Anhell69 de Theo Montoya feront leur première française dans la Compétition officielle fiction.
Dimanche 26 mars à 17h40 à la Cinémathèque Mercredi 29 mars à 15h55 au Pathé Wilson
Lundi 27 mars à 20h10 à la Cinémathèque Jeudi 30 mars à 15h55 au cinéma ABC Vendredi 31 mars à 20h30 au cinéma Muret Véo
Pornomelancolía de Manuel Abramovich fait partie de la Section découverte. Sortie nationale prévue le 21 juin avec Épicentre.
Mercredi 29 mars à 17h10 au Pathé Wilson Vendredi 31 mars à 20h45 au Pathé Wilson
Un Focus cinéma colombien contemporain comprendra les films La Roya (2021) de Juan Sebastián Mesa, qui sortira en salles le 29 mars et Nuestra Película (2022) de Diana Bustamante, dont ce sera également la première française.
Mercredi 29 mars à 19h au Pathé Wilson Samedi 1er avril à 16h au Pathé Wilson
Jeudi 28 mars à 17h30 au cinéma ABC Vendredi 31 mars à 17h40 au cinéma ABC
Enfin, deux projets sont sélectionnés pour participer à Cinéma en développement : Lovers Go Home, de Juan Sebastián Mesa etLuz de la aurora, de Diana Bustamante.
David Hurst et son équipe seront présents à Toulouse du 26 mars au 1er avril pour accompagner les réalisateurs et les films.
Félicitations aux équipes et merci à nos partenaires, dont le CNC, la Région Nouvelle-Aquitaine, l’agence ALCA, le World Cinema Fund, l’IDFA Bertha Fund, l’Ambassade de France en Colombie, TV7 Bordeaux et Kanaldude.
Nous sommes ravis d’annoncer que le film Diógenes, le premier long-métrage de Leonardo Barbuy fera sa première mondiale le 14 mars à l’occasion de la 26ème édition du Festival de Málaga, en Compétition Officielle dans la section Zonazine. 🌟
La première se fera en présence du réalisateur Leonardo Barbuy, de la productrice péruvienne Illari Orccottoma et du producteur français David Hurst.
Félicitations à l’équipe du film, merci au festival et merci à nos soutiens : DAFO – Fonds National Péruvien, Ibermedia, World Cinema Fund Europe et Aide aux Cinémas du Monde (post-production).
Réalisation : Leonardo Barbuy Production déléguée : Mosaico Productora (Pérou) Coproduction : Dublin Films (France), La Selva Cine (Colombie)
Développement : Encuentros Cartagena – FICCI 2020 – Prix CNC Primer Corte – Ventana Sur – 2021 – Prix CINE+ Cinéma en Construction 2022 – Cinélatino Toulouse – Mention spéciale aide à la post production
Dans les Andes péruviennes, deux jeunes enfants sont élevés dans l’isolement par leur père, un peintre héritier d’une tradition ancestrale, les Tablas de Sarhua. Il troque son art au village en échange de produits de première nécessité, tandis que ses enfants l’attendent, surveillés par leurs chiens. Une série d’événements inattendus va transformer radicalement la seule réalité qu’ils connaissent et amener Sabina, la sœur aînée, à rencontrer son passé et sa culture.
Anhell69 poursuit sa vie en festivals et décroche deux nouvelles sélections aux Etats-Unis. ✨
Le film fera sa première américaine le 3 mars à l’occasion du True/False Documentary Film Festival. Il fera partie de la Compétition officielle de ce festival, qui se déroulera du 2 au 5 mars à Columbia, dans le Missouri.
Anhell69 est également sélectionné au prestigieux festival SXSW Film & TV Festival, et fera sa première texane à cette occasion le 12 mars. Il fait partie de la section Visions qui met en lumière des cinéastes audacieux redéfinissant les codes du documentaire et de la fiction.
Production déléguée : Desvio Visual (Colombie) Coproduction : Monogram Film (Roumanie), Dublin Films (France), Amerikafilm (Allemagne)
Avec le soutien de Proimágenes Colombia (FDC), Centre National du Cinéma Roumain, IDFA Bertha Fund Europe, Région Nouvelle-Aquitaine, World Cinema Fund, SRTv – National Romanian Television, Comisión Fílmica de Medellín, Tribeca All Access, Kanaldude et TV7 Bordeaux.
En Pologne dans la forêt de Sobibor, une équipe d’archéologues travaille à l’excavation du site d’un camp d’extermination. Les résultats de leur recherche sont de première importance. Mais le temps presse car un musée, sous les auspices du ministère de la culture, doit se construire sur les lieux mêmes de leur fouille. Deux chantiers concurrents, aux visées très différentes.
Avec le soutien du CNC (FAI écriture et développement, FSA), de la Région Nouvelle-Aquitaine (écriture, développement et production), Claims Conference, France 3 (L’Heure D), Fondation pour la Mémoire de la Shoah et Procirep-Angoa (Développement et Production).
“Depuis une quinzaine d’années, l’archéologue polonais Wojciech Mazurek et son équipe fouillent le sol de Sobibor, camp d’extermination dont les nazis ont tenté d’effa- cer toute trace à l’hiver 1943. Des milliers d’objets personnels ont été exhumés, photo- graphiés, répertoriés, parfois reliés à un disparu, à une famille. Habité par sa mission aux résonances intimes et humanistes, l’archéologue est sur le point de céder la place au chantier de construction d’un complexe composé d’un musée et d’un mémorial. Mais faire d’un lieu de mort un lieu de mémoire et de pédagogie ouvert au public ne va pas de soi… C’est ce moment charnière, sous tension, qu’Arnaud Sauli capte dans ce film épuré et méditatif, comme le point de départ singulier d’une réflexion sur la transmis- sion de la mémoire de la Shoah.
Sans prendre explicitement parti, le réalisateur met en regard ces deux visions du site et de ses enjeux. D’un côté, l’approche minimaliste de l’archéologue puisée dans le silence et la puissance de la nature qui a envahi les lieux. De l’autre, le projet concep- tuel des architectes, tourné vers l’encadrement de l’émotion et le confort du visiteur. Comment montrer et raconter l’insondable ? Cette question immense, le film l’investit avec humilité, s’autorisant un souffle poétique, ouvrant des pistes plus qu’il n’en re- ferme. Il porte, en filigrane, un regard lucide et inquiet sur les enjeux de l’histoire de la Shoah en Pologne, encore déchirée entre occultations et instrumentalisation politique.“
Nous remercions chaleureusement toute l’équipe du film ainsi que nos soutiens :
l’INCAA, ANCINE, la Région Nouvelle-Aquitaine, l’ALCA, IDFA Bertha Fund Europe, Mecenazgo Cultural – Ciudad de Buenos Aires et Ikusmira Berriak / Tabakalera – Festival de San Sebastián.
Production: Gema Films (Argentine) Coproduction: Dublin Films (France), Desvia Produções (Brazil) et Mart Films (Mexico) Ventes internationales : Luxbox Distribution France : Epicentre Film