
Et la terre s’ouvrit une dernière fois diffusé sur France 3 dans l’Heure D
Août 22, 2022
Le documentaire TV d’Arnaud Sauli, Et la terre s’ouvrit une dernière fois sera diffusé le mercredi 24 août prochain dans le programme de France 3, L’Heure D, à 23h20.

En Pologne dans la forêt de Sobibor, une équipe d’archéologues travaille à l’excavation du site d’un camp d’extermination. Les résultats de leur recherche sont de première importance. Mais le temps presse car un musée, sous les auspices du ministère de la culture, doit se construire sur les lieux mêmes de leur fouille. Deux chantiers concurrents, aux visées très différentes.
Avec le soutien du CNC (FAI écriture et développement, FSA), de la Région Nouvelle-Aquitaine (écriture, développement et production), Claims Conference, France 3 (L’Heure D), Fondation pour la Mémoire de la Shoah et Procirep-Angoa (Développement et Production).
“Depuis une quinzaine d’années, l’archéologue polonais Wojciech Mazurek et son équipe fouillent le sol de Sobibor, camp d’extermination dont les nazis ont tenté d’effa- cer toute trace à l’hiver 1943. Des milliers d’objets personnels ont été exhumés, photo- graphiés, répertoriés, parfois reliés à un disparu, à une famille. Habité par sa mission aux résonances intimes et humanistes, l’archéologue est sur le point de céder la place au chantier de construction d’un complexe composé d’un musée et d’un mémorial. Mais faire d’un lieu de mort un lieu de mémoire et de pédagogie ouvert au public ne va pas de soi… C’est ce moment charnière, sous tension, qu’Arnaud Sauli capte dans ce film épuré et méditatif, comme le point de départ singulier d’une réflexion sur la transmis- sion de la mémoire de la Shoah.
Sans prendre explicitement parti, le réalisateur met en regard ces deux visions du site et de ses enjeux. D’un côté, l’approche minimaliste de l’archéologue puisée dans le silence et la puissance de la nature qui a envahi les lieux. De l’autre, le projet concep- tuel des architectes, tourné vers l’encadrement de l’émotion et le confort du visiteur. Comment montrer et raconter l’insondable ? Cette question immense, le film l’investit avec humilité, s’autorisant un souffle poétique, ouvrant des pistes plus qu’il n’en re- ferme. Il porte, en filigrane, un regard lucide et inquiet sur les enjeux de l’histoire de la Shoah en Pologne, encore déchirée entre occultations et instrumentalisation politique.“
— Isabelle Poitte
Télérama
One Comment
Bonsoir,
Savez vous si de nouvelles diffusions seront disponibles prochainement? On ne peut plus visionner le film sur France documentaire…
Bien cordialement,
Klaudia